La FIFA peut se frotter les mains : la Coupe du Monde féminine de football, organisée depuis le 20 juillet en Australie et en Nouvelle-Zélande, a déjà battu un record d’affluence, avant même le début des quarts-de-finale. L’instance a publié les chiffres : avant le huitième de finale entre les Etats-Unis et la Suède, disputé dimanche 6 août à Melbourne, le tournoi avait rassemblé 1.339 331 spectateurs. En ajoutant les 27.706 personnes ayant assisté dans le stade à la victoire des Suédoises sur les Américaines, tenantes du titre, l’affluence dépasse l’ancien record – 1.353 506 – établi au Mondial 2015 au Canada. La performance est historique, mais elle ne s’explique pas seulement par la popularité grandissante du football féminin un peu partout dans le monde. Avant cette édition 2023 en Océanie, le Mondial comptait 24 équipes, contre 32 dans la formule actuelle. Le tournoi proposait 52 rencontres, contre 64 cette année. Il n’empêche, l’affluence moyenne du Mondial 2023 s’élève à un peu plus de 26.000 spectateurs. Un autre record.
