Logique. Le CIO a annoncé en fin de semaine passée avoir planché sur une nouvelle mouture des traditionnelles épreuves pré-olympiques avant les Jeux d’hiver de Pékin en 2022. En accord avec le comité d’organisation, avec l’IPC et avec les fédérations internationales concernées, il a été décidé de les remplacer par une série de « tests sportifs adaptés ». Au-delà du seul changement de nom, ce concept déjà utilisé en partie pour les Jeux de Tokyo se traduit par une réduction de la voilure. Le CIO l’explique : « Étant donné l’achèvement prévu pour fin 2020 de tous les sites de compétition de Pékin, la pré-homologation réussie du centre des sports de glisse de Yanqing et les visites fructueuses des FI sur les sites la semaine passée, les Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver de Pékin 2022 sont sur la bonne voie et des tests sportifs adaptés réduiront la complexité de cette saison pour toutes les parties concernées, y compris les athlètes. Le comité d’organisation de Pékin 2022 va désormais discuter avec chaque FI afin de déterminer les détails de ce programme de tests adaptés, en coopération avec le CIO et l’IPC. » En clair, les épreuves pré-olympiques prévues en Chine au cours du premier trimestre 2021 seront revues à la baisse, notamment en termes de participation étrangère. Certaines d’entre elles, qui devaient initialement figurer au calendrier de la Coupe du Monde (pour le short-track et le patinage de vitesse, notamment), pourraient finalement se transformer en compétitions seulement nationales.
— Publié le 16 novembre 2020