David Lappartient, le président de l’UCI, tient parole. Le dirigeant français avait promis de s’attaquer de front à la fraude technologique dans le cyclisme professionnel. Il n’a pas attendu. L’UCI a présenté mercredi 21 mars son plan d’action pour lutter contre le dopage technologique dès la saison 2018. En plus des tablettes magnétométriques et des caméras thermiques déjà utilisées, l’organisation internationale s’est dotée d’un caisson mobile à rayons X spécialement conçu pour la lutte contre la fraude technologique. Selon un communiqué de presse, cet outil « totalement sécurisé pour ses opérateurs et le public sera transporté de course en course tout au long de la saison. Capable en cinq minutes de produire une radiographie complète d’un vélo, cette technologie sera utilisée pour valider la performance des meilleurs coureurs et dissiper la suspicion autour des résultats. » Le procédé a été développé avec le concours de VJ Technologies, fournisseur confirmé de solutions basées sur la technologie à rayons X pour les secteurs de l’industrie automobile, de l’aérospatiale, de l’énergie, du nucléaire et de l’armement. L’UCI disposera dès cette saison du plan d’action le plus robuste jamais mis en place pour contrer la fraude technologique, avec des contrôles prévus sur 150 jours et répartis sur tous les continents. Toutes les disciplines et catégories d’âge seront concernées.
— Publié le 22 mars 2018