Un rituel. Comme tous les ans à pareille époque, le CIO organise en fin de semaine son traditionnel sommet olympique. Il doit se tenir samedi 7 décembre à la Maison olympique, le siège de l’instance à Lausanne. Le casting ne révèle pas de grande surprise. Présidé pour la dernière fois par Thomas Bach, le 13ème sommet olympique vas rassemble pour quelques heures plus d’une trentaine d’invités, tous ou presque membres du CIO, dont les vice-présidents Nicole Hoevertsz, Nawal El Moutawake et Gerardo Werthein, la présidente de la commission des athlètes Emma Terho, et les présidents de deux des comités nationaux olympiques les plus puissants au monde, Gene Sykes pour les Etats-Unis et Gao Zhidan pour la Chine. Le CIO a également invité quatre présidents de fédération internationale : Gianni Infantino pour la FIFA, Luc Tardif pour l’IIHF (hockey sur glace), Jae-youl Kim pour l’ISU et Husain Al-Musallam pour World Aquatics. Comme tous les ans, les associations continentales seront représentées par leur président : Mustapha Berraf pour l’Afrique, Spyros Capralos pour l’Europe, Randhir Singh pour l’Asie et Neven Ilic pour l’Amérique. Moins attendu, mais assez logique, le CIO a gonflé sa liste des invités en conviant à Lausanne les sept candidats à la succession de Thomas Bach à la présidence : Hassan Al Hussein, David Lappartient, Johan Eliasch, Juan Antonio Samaranch, Kirsty Coventry, Sebastian Coe, et Morinari Watanabe. A l’ordre du jour, les habituels sujets de discussion du mouvement olympique : la réussite des Jeux olympiques de Paris 2024, les prochains Jeux olympiques d’hiver de Milan-Cortina 2026, les Jeux olympiques d’esports, l’agenda olympique en matière d’IA et la protection des athlètes.
— Publié le 3 décembre 2024