Est-ce un effet Paris 2024 ? A moins de huit mois de l’ouverture des prochains Jeux d’été, la francophonie sportive retrouve un nouveau souffle. Elle s’organise et se structure. Pour preuve la création de l’Association internationale des unions sportives francophones (AIUSF). Elle a été décidée par les participants au premier séminaire des dirigeants d’unions sportives francophones, organisé à la fin du mois de novembre à Espalion, dans l’Aveyron (France). Il a rassemblé une quarantaine de représentants de 13 unions sportives francophones, couvrant des disciplines comme l’athlétisme, le skateboard, le badminton, l’escrime, la lutte, le squash, le surf, le taekwondo, le tennis, le tennis de table, le tir à l’arc, le triathlon et le sport adapté. Le séminaire a également été marqué par le présence de représentants de la Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports de la francophonie (CONFEJES), du COJO Paris 2024, du Comité international des Jeux de la Francophonie (CIJF), l’Association francophone de comités nationaux olympiques (AFCNO), du ministère français des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, des comités nationaux paralympiques français (CPSF) et ivoirien (CPCI), et du Comité national olympique et sportif français (CNOSF). Objectif de la nouvelle association : promouvoir le sport et le para sport dans l’espace francophone, tout en défendant les intérêts communs des unions sportives francophones.
