La FIFA a tranché. A quatre ans de l’événement, elle a dévoilé en fin de semaine passée à New York les 16 villes choisies pour accueillir les matches de la Coupe du Monde de football en 2026, co-organisée par les Etats-Unis, le Mexique et le Canada. Sans la moindre surprise, la carte du Mondial 2026 penchera vers les Etats-Unis, où 11 villes ont été sélectionnées par la FIFA : Seattle, San Francisco, Los Angeles, Kansas City, Dallas, Atlanta, Houston, Boston, Philadelphie, Miami, New York. Le Mexique s’en sort avec les honneurs, avoir trois villes intégrées au dispositif : Guadalajara, Mexico City et Monterrey. Le Canada devra se contenter de deux sites, à Toronto et Vancouver. Six villes sont recalées : Cincinnati, Denver, Nashville, Orlando, et le ticket Washington DC/Baltimore aux Etats-Unis, Edmonton au Canada. Reste une inconnue : le stade de la finale. Il n’a pas encore été choisi et ne devrait pas l’être à très court terme, la FIFA voulant encore en discuter et approfondir son analyse. Première Coupe du Monde dans trois pays, première aussi à 48 équipes, l’édition 2026 s’annonce comme l’antithèse du Mondial 2022 au Qatar en matière de déplacements. Certaines villes seront distantes de 4.000 km. Mais Gianni Infantino l’a promis en fin de semaine à New York, la question sera étudiée de près. « Nous devons nous en préoccuper, pour veiller à ce que les équipes jouent dans des « clusters », où les supporters n’ont pas à parcourir des distances folles, tout comme les équipes« , a assuré le président de la FIFA.
— Publié le 19 juin 2022