Qui faut-il croire ? Mercredi 24 février, le directeur des Jeux olympiques au CIO, Christophe Dubi, a laissé entendre face aux médias que la décision concernant la présence de spectateurs à Tokyo 2020 serait prise à la fin du moins d’avril. Mais dès le lendemain, la nouvelle présidente du comité d’organisation, Seiko Hashimoto, a livré une version du calendrier nettement plus précoce. Elle a suggéré que l’annonce d’une décision, ou au moins d’une tendance, pourrait intervenir au moment du départ du parcours de la flamme olympique, soit le 25 mars. « Il serait préférable de pouvoir présenter un plan à grande échelle sur la question du public dès que possible », a-t-elle expliqué aux médias à la sortie d’une réunion avec Koji Murofushi, l’ancien directeur des sports du comité d’organisation, aujourd’hui en charge de l’Agence japonaise des sports. Fin mars ou fin avril ? A l’évidence, Lausanne et Tokyo ne partagent pas la même vision du sujet. Les Japonais veulent décider sans tarder. Au CIO, la tendance semble plutôt à l’attente. Une occasion leur sera donnée la semaine prochaine d’accorder leurs violons, à l’occasion d’une réunion en visioconférence entre le CIO, l’IPC, et le comité d’organisation.
— Publié le 26 février 2021