Vingt-trois. Un record. Avec six pays hôtes sur trois continents, la Coupe du Monde de football en 2030 s’annonce déjà comme la plus importante de l’histoire en nombre de sites. Attribuée officiellement par la FIFA, mercredi 11 décembre, au trio Espagne-Maroc-Portugal, avec trois matches du centenaire en Amérique du Sud, elle mobilisera 23 stades. L’Espagne en fournira 11, le Maroc six, le Portugal trois, l’Argentine, l’Uruguay et le Paraguay un chacun. Côté espagnol, les 11 enceintes seront regroupées dans neuf villes différentes : Barcelone, Madrid, La Corogne, Malaga, Las Palmas, Bilbao, Saint-Sébastien, Séville et Saragosse. Les deux premières en compteront deux : le Camp Nou et le RCDE Stadium à Barcelone, le Stade Santiago-Bernabéu et le Wanda Metropolitano à Madrid. Au Maroc, très bien pourvu avec un total de six stades, les rencontres se disputeront à Agadir, Fès, Marrakech, Rabat et Tanger. Cinq des six enceintes retenues vont être rénovées. La sixième, déjà nommée Stade Hassan-II, doit être construite à El Mansouria, à une trentaine de kilomètres de Casablanca. Elle affichera une capacité de 115.000 spectateurs. Le Portugal se contentera d’une part plus modeste, avec trois stades à Lisbonne (Stade de la Luz et Stade José Alvalade), et Porto (Stade du Dragon). Enfin, les trois rencontres en Amérique du Sud sont prévues au Stade Monumental de Buenos Aires, au Stade Centenario de Montevideo, et au Stade Osvaldo Domínguez Dibb à Asuncion. A un moins de six ans du Mondial 2030, la FIFA n’a pas encore annoncé la ville hôte de la finale. Sauf scénario surprise, la décision se jouera entre le Camp Nou de Barcelone, le Stade Santiago-Bernabéu de Madrid, et le futur et colossal Stade Hassan-II au nord de Casablanca.
— Publié le 13 décembre 2024