Mauvais timing. A un peu plus de 100 jours de l’ouverture des Jeux, et un petit mois avant l’arrivée de la flamme olympique à Marseille, le COJO Paris 2024 est l’objet d’une nouvelle plainte. Le Monde rapporte que le créateur de l’emblème des Jeux (photo ci-dessus), Sylvain Boyer, attaque le comité d’organisation pour favoritisme, trafic d’influence, contrefaçon et recel. Pas moins. Le designer français, qui avait remporté en 2019 le marché de la conception de l’identité visuelle de l’événement olympique et paralympique, estime avoir été écarté frauduleusement au début de l’année 2020, au profit de l’agence W Conran, d’un autre marché portant notamment sur la déclinaison du logo sur « tous types de supports ». Il considère également que sa contribution à l’identité visuelle des Jeux n’a pas été suffisamment mise en valeur par le COJO. Sa plainte est actuellement à l’analyse au Parquet national financier (PNF), avant une éventuelle ouverture d’enquête « si les allégations en question sont objectivées ou objectivables ».
— Publié le 10 avril 2024