— Publié le 11 octobre 2023

Une profonde déception

Breaking

L’annonce par le comité d’organisation des Jeux de Los Angeles 2028 des cinq sports additionnels proposés au CIO n’a pas fait que des heureux dans le mouvement olympique. La déception est grande chez les recalés de la liste – breaking, karaté, kickboxing et sport automobile – , contraints de reporter leurs espoirs sur les Jeux de Brisbane 2032. Pour le breaking, qui fera ses débuts dans le décor olympique l’an prochain à Paris, le coup est rude. Le président de la Fédération internationale de danse sportive (WDSF), Shawn Tay, ne le cache pas : l’instance est « profondément déçue » de l’absence du breaking. Mais le dirigeant singapourien croit encore à l’avenir olympique de la discipline. « Nous devons assurer le succès des débuts du breaking aux Jeux de Paris 2024, car notre performance l’an prochain définira l’avenir de la danse sportive au sein du mouvement olympique, explique-t-il. Notre campagne pour être présent aux Jeux de Brisbane 2032 a déjà commencé. Elle est menée par notre premier vice-président, qui est australien, Tony Tilenni. » Même déception côté français. Charles Ferreira, le président de la Fédération française de danse (FFDanse), l’a confié à l’AFP : « C’est quand même une triste nouvelle pour nous. Au vu du travail entamé depuis des années par les fédérations et de l’engouement du public, on avait espoir que le breaking soit reconduit. Mais ce n’est pas le choix qui a été fait. Les sports qui ont été retenus à ce stade sont des sports très américains ou anglophones. » Ecarté pour les Jeux de Los Angeles 2028, le breaking ne disparaîtra pas du décor après Paris 2024. La discipline figure en effet au programme des Jeux de la Jeunesse 2026 à Dakar, au Sénégal.