Le mouvement sportif français n’est pas resté inactif depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe. Le ministère des Sports révèle dans un communiqué avoir mobilisé les régions pour accueillir dans ses établissements des délégations sportives ukrainiennes, « de manière à leur garantir un hébergement et des conditions d’entrainement de qualité. » Un recensement complet des possibilités d’hébergement a été réalisé pour accueillir des réfugiés, y compris non sportifs. A la date du 8 avril, environ 70 athlètes de haut niveau ukrainiens et leurs encadrants étaient ainsi accueillis ou en voie de l’être dans les établissements publics du sport. Dans le détail, une délégation de 26 personnes du canoë-kayak et de l’aviron, comprenant des para athlètes de niveau international et leurs encadrants, est hébergée au CREPS de Nancy ; le CREPS d’Ile de France accueille un groupe de 26 personnes, dont l’équipe espoir de para natation et son encadrement ; l’INSEP a été mobilisé pour recevoir à Paris un joueur de badminton et une lutteuse accompagnée de sa mère et son entraineur (elle devrait être rejointe par d’autres membres de son équipe) ; le CREPS de Wattignies, dans le Nord de la France, accueille 10 athlètes dont la championne d’Europe junior à l’heptathlon en 2017, Alina Shukh ; le CREPS de Strasbourg héberge deux joueurs de badminton ; enfin, le CREPS de Bordeaux accueille une jeune athlète en badminton.
— Publié le 2 mai 2022