L’haltérophilie se distingue encore. Sa fédération internationale (IWF) a vu sa décision d’exclure les officiels russes de ses prochaines élections, prévues ce weekend lors du congrès de l’instance à Tirana (25 et 26 juin), rejetée par le Tribunal arbitral du sport (TAS). La juridiction basée à Lausanne explique dans un communiqué que le panel nommé par l’IWF pour examiner l’éligibilité des candidats potentiels n’avait pas autorité à prendre des décisions disciplinaires à l’encontre des trois candidats russes. Maxim Agapitov, déjà membre du conseil d’administration de l’IWF, Dmitry Chernogorov et Aleksandr Kishkin peuvent donc se présenter aux élections. Ils en avaient été exclus le mois dernier. Leurs noms viennent s’ajouter à une interminable liste de postulants aux différentes positions au sein de l’IWF. Pour la présidence, ils ne sont pas moins de 11 à avoir déposé une candidature. Le vainqueur succèdera au Britannique Michael Irani, qui assure l’intérim depuis l’an passé, mais ne figure pas parmi les candidats. Les élections étaient initialement prévues en mars 2021, mais elles ont été reportées une première fois au mois de novembre, puis une seconde au dernier weekend du mois de juin. Leur résultat, et surtout l’identité du futur président, pourraient constituer une étape décisive pour l’avenir olympique de l’haltérophilie. La discipline ne figure pas encore au programme des Jeux de Los Angeles en 2028, la commission exécutive du CIO l’en ayant écartée de façon provisoire.
