La situation devient de plus en plus confuse à la Fédération internationale d’haltérophilie (IWF). Selon le site Insidethegames, la présidente par intérim de l’instance, l’Américaine Ursula Papandrea, a été priée de laisser sa place. Elle a été poussée vers la sortie à la suite d’un vote en ligne du conseil de l’IWF, organisé cette semaine. Le vote s’est déroulé pendant une réunion du conseil à laquelle Ursula Papandrea n’avait pas été conviée. Choix surprenant : la place de président par intérim, occupée par la dirigeante américaine depuis le retrait du Hongrois Tamas Ajan en avril dernier, a été confiée au Thaïlandais Intarat Yodbangtoey. La Thaïlande figure pourtant parmi les pays exclus des épreuves d’haltérophilie des Jeux de Tokyo, en raison d’un nombre excessif de cas de dopage recensés au cours des dernières années. La semaine passée, Thomas Bach a reconnu au terme d’une réunion de la commission exécutive du CIO que la présence de l’haltérophilie dans le programme olympique pourrait être menacée. Il a pointé la lenteur des progrès dans le processus de réformes de sa gouvernance, la réticence de l’IWF à accepter les avis et expertises indépendants, et le manque de représentation de ses athlètes.
— Publié le 14 octobre 2020