Ursula Papandrea ne renonce pas. La dirigeante américaine d’origine grecque a annoncé jeudi 14 janvier son intention de postuler à la présidence de la Fédération internationale d’haltérophilie (IWF). Les élections sont prévues à la fin du mois de mars 2021. Ursula Papandrea avait été désignée par le conseil de l’IWF, en avril dernier, pour assurer un intérim à la présidence de l’instance après le renoncement forcé du Hongrois Tamas Ajan. Mais, contre toute attente, elle avait été écartée par ce même conseil au mois d’octobre. L’Américaine avait été remplacée par le Thaïlandais Intarat Yodbangtoey, lui même remplacé quelques jours plus tard par le Britannique Michael Irani, l’actuel président par intérim. « Lorsque j’ai pris la présidence par intérim de l’IWF, je savais que certains des changements vitaux et nécessaires ne pouvaient pas attendre la nomination d’un nouveau président permanent, a expliqué l’Américaine au moment d’annoncer sa candidature. Ce que j’ai découvert, c’est une culture toxique de corruption, d’intérêt personnel et de dopage qui donne la priorité au maintien du statu quo. La gouvernance de l’IWF a terni la réputation de notre sport d’une façon presque irrémédiable et son statut olympique reste menacé. Le conseil d’administration actuel est composé de membres qui ont un lourd passé de délits et de violations des règles. Ils ne manifestent pas de réelle volonté de soutenir les changements essentiels dont l’organisation a besoin pour survivre. Ce n’est que lorsque nous aurons éliminé ceux qui se sont rendus complices de corruption que l’haltérophilie pourra retrouver son intégrité et son statut dans le sport mondial. » A ce jour, Ursula Papandrea est la seule candidate déclarée à la présidence de l’IWF. Le président par intérim, Michael Irani, a fait savoir qu’il ne postulerait à la fonction de façon permanente.
— Publié le 15 janvier 2021