La France retrouvera les Jeux olympiques d’hiver en 2030. Malgré son savoir-faire et son expérience en matière d’organisation de compétitions, Val Thorens ne figure pas sur la carte des sites. Mi-décembre, la station savoyarde accueillait pourtant la Coupe du monde de skicross pour la douzième année consécutive, preuve supplémentaire de la qualité du site. « On est reconnu par la FIS comme l’une des quatre ou cinq plus grosses stations françaises en matière d’organisation d’événements, rappelle Thibault Combre, directeur du Club des sports de Val Thorens, au Dauphiné. On a l’altitude, le panorama, le statut de meilleure station au monde, l’aura à l’étranger et le savoir-faire des grands événements. » Mercredi, le Freeride World Tour y faisait justement étape, sur la face du Lac Noir, dont le sommet culmine à 2.500 mètres. La discipline a le vent en poupe : le freeride aura droit à ses premiers Championnats du monde en 2026, en Andorre. Peut-être une opportunité pour Val Thorens alors que le programme des JOP 2030 dans les Alpes françaises n’est pas encore fixé. « On suit le dossier. Si cela se concrétise, on sera candidat même si j’imagine qu’on ne sera pas les seuls », commente Thibault Combre, qui espérait « taper fort » à l’occasion de cette étape du Freeride World Tour pour que la vallée des Belleville puisse « raccrocher le wagon olympique ».
— Publié le 30 janvier 2025