Prudent mais tardif. A moins de 220 jours des Jeux olympiques de Paris 2024 (J – 219), la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse (photo ci-dessus), milite pour une révision à la baisse de la cérémonie d’ouverture, vendredi 26 juillet sur la Seine. Elle l’a clairement exprimé mardi 19 décembre à l’occasion d’une réunion du comité des mobilités des Jeux. Sa proposition tient en deux principes : réduire la durée de la cérémonie et diminuer la jauge des spectateurs. « Si on craint une trop forte saturation à certains endroits, la seule possibilité est de maîtriser les horaires des événements, a-t-elle suggéré. La cérémonie d’ouverture doit débuter le plus tôt possible, idéalement de 19 h 30 à 22 h 30 maximum, et sa jauge doit être maîtrisée à un maximum 400.000 spectateurs pour permettre une bonne évacuation des spectateurs, car de nombreuses stations à proximité de la Seine seront fermées pour éviter les cohues. L’évacuation durera plusieurs heures et trop de métros la nuit signifie moins le lendemain. » La jauge des spectateurs pour la cérémonie d’ouverture avait été initialement annoncée à 100.000 personnes payantes sur les quais bas de la Seine, plus 500.000 spectateurs gratuits – mais détenteurs d’un billet – sur les quais haut. Depuis, elle a été réduite pour les quais hauts, mais le nombre définitif de personnes qui pourront suivre le défilé des délégations sur la Seine n’a toujours pas été annoncé. Au cours de la même réunion, mardi 19 décembre, Valérie Pécresse, par ailleurs présidente d’Ile-de-France Mobilités, s’est montrée rassurante sur la capacité du réseau de transport francilien à tenir le choc. « Grâce au renfort de transport que nous mettons en place pendant les Jeux, globalement + 15 % et jusqu’à 50 % sur les lignes qui desservent les sites, la capacité d’emport est partout supérieure au besoin, y compris en tenant compte des transports du quotidien », a-t-elle expliqué.
— Publié le 20 décembre 2023