Les gymnastes peuvent se faire une raison : leur fédération internationale, la FIG, ne suivra pas la voie tracée par World Athletics en distribuant des primes aux Jeux olympiques. Le président de l’instance, le Japonais Morinari Watanabe (photo ci-dessus), a expliqué à l’agence Kyodo News qu’il n’était pas dans son intention d’imiter l’athlétisme, ni pour les Jeux de Paris 2024, ni même à plus long terme. « La FIG utilise les revenus (versés par le CIO) pour soutenir le développement de la gymnastique dans le monde, et dans les pays en développement en particulier, a-t-il expliqué. Beaucoup d’entre eux ne disposent pas de suffisamment d’équipements ou se servent d’un matériel obsolète. » Pas question, donc, d’utiliser une partie de l’argent pour récompenser les médaillés olympiques. « Les belles fleurs ont besoin d’un bon sol pour fleurir, a imagé Morinari Watanabe. Je crois que le travail d’une fédération internationale consiste à investir dans le sol dans lequel les belles fleurs peuvent pousser. »
