
Réuni en Chine, le Conseil de World Athletics a approuvé la mise en place de tests de genre pour préserver l’intégrité des compétitions féminines. Suivant les recommandations émises par son groupe de travail sur le genre, la fédération a décidé qu’un prélèvement buccal serait désormais un prérequis pour concourir dans la catégorie féminine. Un test peu intrusif, donc, destiné à déterminer si une athlète est considérée biologiquement comme une femme. « Il est important de le faire parce qu’il ne s’agit pas seulement de parler de l’intégrité du sport féminin, mais de la garantir réellement. Nous pensons qu’il s’agit d’un moyen de donner de la confiance et de maintenir l’attention sur l’intégrité de la compétition », explique Sebastian Coe.
La procédure exacte et le calendrier de mise en place de ces tests ne sont pas encore établis, mais le président de World Athletics espère que les kits seront rendus accessibles d’ici aux Championnats du monde de Tokyo, en septembre. « Nous ne nous dérobons jamais quand il s’agit de faire ce qui est correct pour notre sport et nos athlètes », a ajouté le Britannique. World Athletics a par ailleurs attribué plusieurs événements : les Championnats du monde par équipes de marche 2026 à Brasilia (Brésil), les Relais mondiaux 2026 à Gaborone (Botswana) et l’édition 2028 à Nassau (Bahamas).