Un round de plus pour World Boxing. La nouvelle instance internationale de la boxe, créée en 2023 pour proposer une alternative à l’IBA, vient d’engranger huit soutiens supplémentaires. Le Conseil exécutif de World Boxing a validé les demandes des fédérations nationales de boxe de France, Croatie, Pologne, Iran, Malaisie, Népal, Turkménistan et des Samoa. Elles entrent dans les standards de World Boxing en matière de bonne gouvernance et de crédibilité, apportant des garanties sur la transparence de leurs processus électoraux, leur politique antidopage ou la reconnaissance dont elles bénéficient de la part de leur comité national olympique. Le président de World Boxing, Boris van der Vorst, y voit « une nouvelle preuve du large soutien » témoigné à son instance. « Il est clair que la seule façon pour la boxe de figurer au programme de LA2028 est que les fédérations nationales soutiennent World Boxing, appuie-t-il. J’invite tous les dirigeants de la boxe qui se soucient de l’avenir du sport et de leurs boxeurs à demander leur adhésion à notre organisation. »
La Fédération française de boxe avait justifié sa décision l’automne dernier par la volonté de garantir l’avenir olympique de la discipline. « La boxe n’est plus reconnue comme sport olympique pour les Jeux de Los Angeles 2028. Par ailleurs, le CIO a officiellement retiré sa reconnaissance à l’IBA en raison de problèmes de gouvernance graves, pointait la FFB dans un communiqué. Selon les directives du CIO, les fédérations nationales qui maintiennent leur affiliation à l’IBA ne seront plus reconnues par leurs comités olympiques nationaux respectifs, ce qui compromet leur capacité à représenter leur discipline dans le cadre olympique ». World Boxing compte désormais 68 membres – contre environ 180 pour l’IBA – et grappille du terrain en vue d’obtenir la reconnaissance tant espérée du CIO.
