E.R.: Philippe Mees,
secrétaire-général BPC
Mercredi 2 octobre 2013
Cher lecteur,
La candidature de la présidente du BPC Anne d’Ieteren au « Governing Board » de l’International Paralympic Committee a été officiellement retenue. Ce Conseil d’Administration est la plus haute autorité du Mouvement Paralympique international. Les élections auront lieu à Athènes (Grèce) le dimanche 24 novembre.
En plus des 10 administrateurs (« Members at Large »), il sera également procédé à l’élection des nouveaux président et vice-président pour la période 2014-2017. 25 candidats sont en lice pour les 10 places du Conseil. Les comités Paralympiques nationaux, fédérations sportives internationales et organisations handisportives internationales et régionales seront tous invités à émettre leur vote.
À la fin des années 90, Anne d’Ieteren, ancienne athlète, lance le para-equestrian en Belgique. En tant qu’entraîneur para-équestre et équestre, la candidate remporte de nombreux succès aux derniers championnats du monde et européens, avec notamment la double médaille d’or de Michèle George aux Jeux de Londres 2012.
C’est sous sa présidence que le Mouvement Paralympique lança une nouvelle politique sportive fin 2008. Ceci résulta rapidement en l’évolution d’un système plutôt désuet vers un mouvement plus dynamique, plus professionnel et orienté résultats.
En sa qualité de présidente de la Ligue Handisport Francophone, Anne d’Ieteren réussit en outre à redynamiser le sport paralympique en Belgique francophone, une démarche qu’elle souhaite traduire à l’échelle internationale en se profilant comme porte-parole du rassemblement des pays francophones à travers le monde.
L’actuelle présidente du BPC désire également œuvrer pour une plus grande présence féminine au sein du monde sportif Paralympique (tant sur le terrain qu’à côté) et s’atteler – en s’appuyant sur son expérience commerciale et sur un large réseau – à la synchronisation des politiques marketing de l’IPC et de ses NPC.
Ses rôles au sein de la FEI (Fédération Equestre Internationale) et du COIB (administratrice depuis 1985) lui permettent évidemment de comprendre mieux que quiconque l’importance d’un renforcement des relations entre l’IPC et les fédérations internationales, surtout en ce qui concerne le dossier complexe de l’intégration entre sports Paralympiques et Olympiques.
