Lausanne (SUI), le 17 février 2013 – La FEI et l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) ont engagé un plan triennal en réponse à la demande croissante des pays pour un appui à l’amélioration des déplacements transfrontaliers des chevaux de compétition de haut niveau, la participation à des compétitions équestres atteignant aujourd’hui un niveau record.
Différentes propositions ont été faites dans le cadre de ce plan, dont le détachement à plein temps d’un vétérinaire expérimenté au Siège de l’OIE, à Paris, qui travaillera en collaboration directe avec les fonctionnaires de haut rang.
Le vétérinaire de la FEI collaborera pour sa part avec l’OIE en vue de définir une sous-population présentant un risque sanitaire réduit car composée de chevaux de compétition au niveau de santé et de performances particulièrement élevé. Ceux-ci seront intégrés aux systèmes de biosécurité créés dans les pays en vue de protéger les populations animales et humaines contre le risque de propagation des maladies.
De plus, l’expert contribuera à favoriser les programmes de formation vétérinaire organisés dans le cadre du Processus PVS de l’OIE, programme mondial de développement durable des services vétérinaires nationaux dans le monde entier.
La FEI et l’OIE élaboreront par ailleurs pour les gouvernements des outils de communication sur la contribution sociale et économique des sports équestres dans le but de moderniser les procédures d’importation et d’exportation afin de permettre la sécurité sanitaire des mouvements de chevaux de compétition tout en garantissant aussi leur bien-être.
Ce Plan marque un tournant dans les relations de travail entre la FEI et l’OIE, lesquelles remontent à dix ans, et entrera en vigueur au moment où s’annonce le calendrier d’événements équestres le plus chargé de toute l’histoire de ce sport. Pour la seule année écoulée, plus de 3.000 manifestations équestres organisées par la FEI ont été enregistrés de par le monde, soit une croissance de 27 % depuis 2008.
« Au cours de ces dix dernières années, l’OIE a œuvré en étroit partenariat avec la FEI afin d’identifier les éléments clés nécessaires à la mise en place de procédures plus commodes que celles exigées par les Services vétérinaires nationaux en matière de déplacements internationaux sans risque des chevaux de compétition et à l’application de mesures de biosécurité sur tous les sites où se déroulent des compétitions », a affirmé le Dr Bernard Vallat, Directeur général de l’OIE.
« La FEI va désormais mettre ses ressources au service d’un partenariat public-privé avec l’OIE, dans le cadre duquel ces ressources d’envergure contribueront à corriger les problèmes existants en matière de déplacements de chevaux de compétition en bonne santé.
En 2002, la FEI a signé un Accord officiel avec l’OIE, semblable à ceux qui ont été signés par l’OIE avec l’Organisation mondiale de la Santé, l’Organisation mondiale du Commerce, l’Association vétérinaire internationale et la Fédération Internationale pour la Santé animale.
La FEI et l’OIE ont depuis organisé ensemble des évènements portant sur les déplacements internationaux de chevaux de compétition, auxquels ont participé plus de 70 représentants de gouvernements ainsi que des experts vétérinaires et de chevaux de compétition en provenance de 25 pays.
« Nous entrons à présent dans une autre phase tout à fait stimulante de notre relation à long terme avec l’OIE », a expliqué Son Altesse royale la Princesse Haya, présidente de la FEI qui, en septembre dernier, fut désignée première Ambassadrice de bonne volonté de l’OIE avec pour mandat de contribuer à la sensibilisation sur les missions et les activités de l’Organisation à l’échelle mondiale.
Elle a ajouté que « La FEI entend consolider les acquis de ce partenariat de dix ans avec l’OIE et d’apporter son expertise dans l’objectif partagé de promouvoir et de soutenir durablement le développement international des sports équestres et de toutes les valeurs qu’ils représentent.
« Ensemble, nous favoriserons une meilleure sensibilisation des gouvernements à la question des chevaux de compétition et nous instaurerons une approche commune en matière de biosécurité qui permettra aux sports équestres internationaux de s’épanouir à l’avenir. »