Montréal, le 20 octobre 2021 – La direction de l’Agence mondiale antidopage (AMA) a souligné aujourd’hui le besoin de renforcer les capacités en matière de lutte contre le dopage en Asie centrale et de l’Ouest, mais aussi partout dans le monde, en plus d’encourager une plus grande mobilisation et une plus grande responsabilisation des sportifs dans la lutte contre le dopage, lors d’un forum virtuel auquel ont participé des ministres des Sports et d’autres représentants de gouvernements de l’Asie centrale et de l’Ouest.
La réunion, à laquelle ont participé le président de l’AMA, Witold Bańka, la vice-présidente de l’Agence, Yang Yang et le directeur général, Olivier Niggli, fait partie d’une série de rencontres visant à recueillir les points de vue, les préoccupations et les idées des gouvernements, puis à en discuter. L’AMA a tenu des réunions semblables avec des représentants de gouvernements de l’Asie de l’Est, du Sud et du Sud Est en juillet 2021 et de l’Afrique le 13 octobre 2021, en plus de nombreuses discussions avec des gouvernements tout au long de l’année 2021.
Dans son discours (en anglais), le président de l’AMA, Witold Bańka, a présenté une partie du travail actuellement entrepris par l’AMA, notamment en ce qui concerne sa réponse à la pandémie de COVID‑19, la supervision de la conformité au Code, le renforcement des organisations antidopage dans le monde, ainsi que d’autres projets à plus long terme associés au Plan stratégique de 2020‑2024 de l’AMA.
« L’une de mes grandes priorités est de renforcer les capacités antidopage dans le monde grâce à une collaboration plus efficace entre les différents pays et le monde du sport, a déclaré M. Bańka en s’adressant aux ministres. Il est également crucial que tous les signataires se conforment au Code mondial antidopage et que les programmes en place dans le monde soient harmonisés et cohérents. Pour ce faire, nous avons bien sûr besoin de financement. Davantage de ressources, particulièrement provenant du secteur privé, nous permettraient de répondre aux attentes de nos partenaires et de continuer de changer la donne pour les sportifs du monde entier. Cela signifierait par exemple que nous serions en mesure de renforcer notre action commune dans des domaines comme les enquêtes, les contrôles, la recherche, les activités éducatives, et de renforcer les capacités antidopage dans les pays qui en ont le plus besoin. »
L’importance de mobiliser les sportifs dans le cadre du développement du système antidopage et de les responsabiliser à ce sujet est un autre élément sur lequel le président de l’AMA, ancien coureur de 400 m de niveau international, insiste depuis avant même son entrée en fonctions en 2020.
« En tant qu’ancien sportif d’élite, je suis bien placé pour savoir qu’il est important d’écouter les points de vue des sportifs de partout dans le monde, a-t-il dit. À ce jour, j’ai rencontré des centaines de sportifs et leurs représentants, et je compte poursuivre ces efforts tout au long de ma présidence. Cette approche fait également partie de l’engagement de l’AMA à devenir une organisation davantage centrée sur les sportifs, tel que souligné dans notre plan stratégique 2020‑2024. Nous voyons aujourd’hui des progrès encourageants dans nos efforts pour amplifier les voix des sportifs, qui sont désormais plus nombreux au sein de la structure de gouvernance de l’AMA, qui expriment leurs points de vue dans la prise de décision, et qui s’assurent que l’AMA continue de mettre les sportifs au centre de toutes ses activités. »
Witold Bańka a été rejoint en ligne lors de la réunion par la vice-présidente de l’AMA et double médaillée d’or olympique en patinage de vitesse sur piste courte, Yang Yang.
Abordant le thème de l’éducation dans son discours (en anglais), Yang Yang a insisté auprès des représentants des gouvernements sur le fait que la grande majorité des sportifs ne sont pas prêts à tricher. « Il est essentiel de protéger et de soutenir les rêves des sportifs qui s’efforcent d’agir de façon éthique, a-t-elle dit, ce qui leur permettra d’être fiers de leurs réalisations longtemps après avoir pris leur retraite. C’est pourquoi l’éducation est un élément clé de tout programme antidopage, qui est au cœur de la prévention du dopage dans le Code mondial antidopage. Le Standard international pour l’éducation, qui est entré en vigueur le 1er janvier 2021, est extrêmement important à cet égard, car il définit les exigences que les organisations antidopage signataires du Code doivent respecter. »
« Un autre élément important en matière d’éducation antidopage a été le lancement, au début de cette année, de a nouvelle plateforme ADEL, la plateforme d’éducation et d’apprentissage en ligne de l’AMA, où des outils sont proposés aux sportifs, aux entraîneurs, aux parents, aux professionnels de la santé et aux autres membres de la communauté antidopage. »
Yang Yang a par ailleurs avancé que l’éducation antidopage pourrait être mieux intégrée à des programmes de formation plus larges fondés sur les valeurs dans les milieux scolaires. Elle a notamment encouragé les ministres des Sports à collaborer avec leurs collègues de l’Éducation à ce propos.
Dans sa présentation, le directeur général de l’AMA, Olivier Niggli, a quant à lui fourni des détails sur l’exécution par l’AMA de son plan stratégique.