Montréal, le 26 septembre 2017 – L’Agence mondiale antidopage (AMA) a suspendu provisoirement l’accréditation du laboratoire de l’Agence française de lutte contre le dopage situé à Châtenay-Malabry, en France (laboratoire de Paris). Cette suspension a été imposée à la suite de problèmes liés aux analyses rapportés à l’AMA par le laboratoire lui-même.
Du fait de cette suspension provisoire, qui est entrée en vigueur le 24 septembre 2017, le laboratoire de Paris ne peut mener aucune activité antidopage, y compris des analyses d’échantillons d’urine et de sang. La suspension provisoire sera maintenue en attendant l’engagement de procédures disciplinaires par un comité disciplinaire indépendant. Celui-ci sera chargé de faire des recommandations au président du Comité exécutif de l’AMA sur le statut d’accréditation du laboratoire par l’AMA. Durant la période de suspension provisoire, les échantillons qui n’ont pas encore été analysés par le laboratoire de Paris, qui font actuellement l’objet d’une procédure de confirmation ou qui ont donné lieu à un signalement de résultats d’analyse anormaux doivent être transportés en toute sécurité vers un autre laboratoire accrédité par l’AMA. Cette mesure vise à faire en sorte qu’on puisse continuer de compter sur des analyses d’échantillons de qualité, ce qui contribue également à préserver la confiance des sportifs dans le processus et le système antidopage dans son ensemble. Selon le Standard international pour les laboratoires (SIL), l’AMA est responsable de l’accréditation et de la réaccréditation des laboratoires antidopage et doit donc s’assurer qu’ils respectent les normes de qualité les plus élevées en vigueur. Ce processus de surveillance est exécuté parallèlement à une évaluation de l’Organisation internationale de normalisation (ISO) par des organismes d’accréditation nationaux indépendants qui sont membres en règle de la Coopération internationale d’accréditation des laboratoires (ILAC). |
— Publié le 27 septembre 2017