Lors de la 138e session du CIO à Tokyo, la délégation Paris 2024, conduite par son Président, Tony Estanguet, a exposé les avancées d’un projet qui se concrétise et se renforce, malgré la crise du Covid.
Après avoir salué la résilience et l’extraordinaire capacité d’adaptation du Comité d’organisation des Jeux de Tokyo 2020 (TOCOG) face à une situation de crise sanitaire totalement inédite, Tony Estanguet, Président de Paris 2024, a présenté un point d’étape du projet Paris 2024, à l’occasion de la 138e session du CIO, qui s’est tenue hier et aujourd’hui à Tokyo en amont des Jeux.
Lors de sa présentation aux membres du CIO, la délégation française*a démontré que Paris 2024 était prêt à prendre le relais de Tokyo. Malgré la crise du Covid, Paris 2024 a en effet réussi à renforcer ses fondations sur les volets majeurs de l’organisation et s’inscrit dans une dynamique en termes d’engagement et d’héritage que les Jeux de Tokyo devraient contribuer à amplifier.
« Nous pouvons nous appuyer sur des fondations extrêmement solides, se félicite Tony Estanguet, Président de Paris 2024.Nous sommes dans les temps de passage que nous nous étions fixés. La crise du Covid nous a conduits à nous challenger, à nous adapter et à nous réinventer. Aujourd’hui, notre projet est plus fort qu’il ne l’était il y a un an et demi. Notre carte des sites a encore gagné en efficacité avec une meilleure mutualisation des sites de compétition, tout en préservant tous les sites iconiques. Les chantiers sont prêts à démarrer, respectant le calendrier initialement envisagé. Nous avons sécurisé plus de 600 millions d’euros de partenariat et tenons notre budget à l’équilibre. Nous avons maintenant hâte que les Jeux de Tokyo débutent, que les athlètes et le sport occupent toute la place qu’ils méritent dans la période si difficile que nous traversons collectivement. »
Des secteurs clés de l’organisation des Jeux renforcés
- Des partenaires séduits par le projet Paris 2024
Paris 2024 vient d’annoncer trois nouveaux partenaires en amont des Jeux – Sanofi, PwC et Décathlon – ce qui porte désormais à 11 le nombre de ses partenaires domestiques. Avec déjà plus de 600 millions d’euros sécurisés, Paris tient ses objectifs et vise les 2/3 de son budget partenariat d’ici la fin de l’année 2021.
- Les chantiers dans les temps de passage malgré le Covid
Malgré la crise du Covid, les chantiers des Villages (athlètes et médias) et du centre aquatique, coordonnés par la SOLIDEO (Société de livraison des ouvrages olympiques), vont comme cela était prévu débuter au cours de l’été, faisant suite aux travaux de préparation réalisés dans le calendrier initialement envisagé. Quant à l’Arena Champ de Mars (actuellement baptisée Grand Palais Ephémère), construite en un temps record au pied de la tour Eiffel, elle a été livrée en juin dernier et est d’ores et déjà saluée comme une prouesse architecturale.
- Des grands jalons du projet sécurisés
Des secteurs clés de l’organisation des Jeux, à l’image de l’hébergement (près de 50.000 chambres réservées avec un tarif déjà négocié), la sécurité (signature d’un mémorandum avec l’Etat français qui définit précisément le périmètre et les responsabilités de chacun) ou encore la restauration (choix du prestataire qui servira plus de deux millions de repas au Village des athlètes) ont fait l’objet d’accords importants ces derniers mois qui contribuent à sécuriser le projet sur ses fondamentaux.
- Une collaboration étroite avec les Fédérations Internationales
Partenaires clés de la livraison des compétitions sportives, les Fédérations Internationales sont déjà fortement impliquées dans la préparation des opérations de leur sport pour les Jeux de Paris 2024 (sites d’entraînement, calendrier des compétitions…). Celles-ci ont par ailleurs étroitement travaillé avec le CIO dans l’élaboration du programme sport des Jeux de Paris 2024 (100% paritaire pour la première fois dans l’histoire des Jeux) qui, au même titre que la carte des sites, a été validé en décembre 2020 par la commission exécutive du CIO.
- Un bilan carbone divisé par deux
Depuis la phase de candidature, Paris 2024 se donne les moyens d’anticiper l’impact climatique et environnemental du projet et d’identifier toutes les solutions pour réduire l’empreinte des Jeux à la source et sur l’ensemble du cycle d’organisation, notamment en construisant peu avec 95% d’équipements déjà existants ou temporaires. Au total, l’impact carbone des Jeux sera divisé par deux par rapport aux précédentes éditions. Par cette démarche, Paris 2024 veut contribuer à proposer de nouveaux standards pour l’organisation des grands événements. Paris 2024 a également réhaussé son ambition environnementale en début d’année en annonçant qu’il compensera au-delà de ses émissions carbone en soutenant un programme de compensation additionnel en France.
Un héritage déjà en marche
Au-delà de ses fondations, indispensables à la réussite des Jeux, Paris 2024 continue d’avancer sur ses programmes d’engagement et d’héritage, élevés depuis le lancement de la candidature au rang de priorités.
Les Jeux de Tokyo, par les émotions qu’ils vont susciter et les performances des athlètes tricolores, devraient permettre de renforcer encore l’engagement des Français derrière le projet Paris 2024, sur l’ensemble du territoire. Comme au travers du label « Terre de Jeux 2024 » qui a déjà conquis 2.048 collectivités partout en France, représentant 26 millions de Français. Ou encore par l’intermédiaire du « Club Paris 2024 », dont les 142.000 membres rêvent de décrocher un dossard pour les premières épreuves grand public de l’histoire des Jeux (marathon ; cyclisme sur route) et de vivre des moments d’exception aux côtés des plus grands champions.
Le « Live des Jeux » qui se tiendra au Trocadéro à Paris, au pied de la tour Eiffel, et dans une vingtaine de collectivités hôtes sur l’ensemble du territoire, du 23 juillet au 8 août, puis du 2 au 5 septembre, permettra de partager les émotions uniques des Jeux. Avec en majuscule, les cérémonies de passation entre Tokyo et Paris, les 8 août et 5 septembre prochains.
Paris 2024, c’est enfin un héritage déjà en marche, comme l’a rappelé Tony Estanguet, exemples à l’appui. Après avoir instauré, avec le concours indispensable du Ministère de l’Education Nationale, de la Jeunesse et des Sports, les 30 minutes d’activité physique quotidiennes dans des écoles primaires au programme de la prochaine rentrée scolaire, Paris 2024 participe cet été à l’opération « Savoir Nager en Seine-Saint-Denis », en installant des bassins d’apprentissage au cœur des quartiers, afin de permettre à 2.000 enfants âgés de 4 à 12 ans d’apprendre à nager.
Plus que jamais, Paris 2024 souhaite faire du sport une véritable machine à solutions sur des enjeux majeurs de notre société : éducation, santé, vivre-ensemble, changement de regard sur le handicap…
« Nous sommes à Tokyo pour apprendre de nos amis et homologues japonais, poursuit Tony Estanguet. Les programmes d’observation mis en place ici à Tokyo vont nous permettre d’enrichir nos connaissances, de gagner un temps précieux sur des situations déjà vécues par le TOCOG, sur tous les volets de l’organisation que les conditions sanitaires n’ont pas altérés. Nous les remercions encore, ainsi que le CIO, de nous permettre d’apprendre à leurs côtés. Et puis, bien sûr, nous sommes également à Tokyo pour prendre le relais. Dans quelques jours, nous serons la prochaine ville d’accueil des Jeux Olympiques d’été. C’est une immense responsabilité et une très grande fierté. »
* Aux côtés de Tony Estanguet, son président, la délégation Paris 2024 était composée d’Etienne Thobois (directeur général), d’Anne Descamps (directrice de la communication) et d’Aurélie Merle (directrice des compétitions sportives).